À quoi sert le jeûne ?

« Nous avons tous un programme de jeûne en nous, inscrit dans nos cellules, selon le Dr Françoise Wilhelmi de Toledo, médecin nutritionniste dont la famille depuis quatre générations dirige les établissements de jeûne Buchinger en Allemagne et Espagne. Il vient du fait que l’être humain n’a pas en permanence la même offre de nourriture disponible. Ainsi l’Homo sapiens a développé un processus complexe pour survivre à ces périodes de disette. Nous pouvons donc activer ce mode au besoin. Grâce au jeûne, l’organisme, qui n’a plus à gérer l’assimilation énergivore des aliments, peut se consacrer à l’élimination des toxines, à la régénération cellulaire ».

À qui s’adresse le jeûne ?

Le choix de faire un jeûne relève de la responsabilité de chacun. Si vous doutez de son opportunité dans votre cas, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé. Nos séjours sont destinés à des personnes en bonne santé.

# Le jeûne est un grand nettoyage ! Il s’adresse aux personnes en bonne santé qui ont un indice de masse corporelle, * situé entre 18,5 et 25 ; qui ne sont pas en traitement médicamenteux et sont en accord avec le respect du protocole de préparation et le respect du protocole de reprise alimentaire.

# Il s’adresse à ceux qui souhaitent faire une pause dans leur vie pour se ressourcer, se mettre en repos digestif, se détoxifier des excès ainsi que faire un break dans leurs addictions éventuelles (sucre, alcool, grignotage…).

# Il s’agit ensuite de repartir sur de bonnes bases avec des outils permettant d’adopter une meilleure hygiène de vie. Le jeûne est une des étapes sur le chemin de santé pour rester ou revenir à un bon équilibre physique, mental et émotionnel.

*Il se calcule simplement en divisant le poids (en kg) par le carré de la taille (m).
Ex : Une fille de 60 kg mesurant 1m68 a un IMC de : 60/1, 68X1,68 = 21,27

Quelles sont les contre-indications au jeûne ?

Jeûne et monodiète s’adressent à des personnes en bonne santé. Il sont strictement contre-indiqués en cas d’amaigrissement extrême, d’anorexie, d’hyperthyroïdie décompensée, d’artériosclérose cérébrale avancée, d’insuffisance hépatique ou rénale avancée, de grossesse ou d’allaitement, de dépendances, d’ulcère de l’estomac ou du duodénum, d’affections coronaires avancées, de décollement de la rétine, de psychose, anorexie, diabète de type 1, maladies tumorales et sclérose en plaques, et en cas de tout traitement allopathique en général.

Que peut-il se passer pendant un jeûne ?

Au cours d’un jeûne de sept jours, les crises curatives intenses sont rares ; la plupart du temps les symptômes sont de courte durée. Leur intensité varie selon la vitalité, l’état des surcharges, le respect de la descente alimentaire, l’activité physique pratiquée et l’état psycho émotionnel de la personne. Toutefois peuvent survenir :

• Petite fièvre de courte durée
• Maux de tête
• Courbatures, douleurs articulaires ou musculaires
• Éruptions cutanées ou démangeaisons
• Tachycardie
• Nausées
• Forte fatigue en alternance avec des regains d’énergie.
• Chute de tension
• Au niveau de l’appareil digestif : aigreurs d’estomac, remontée de bile, nausées, parfois vomissement, ballonnements…
• Sensation de faim avec douleurs à l’estomac
• Sommeil perturbé

# Sur le plan mental, des émotions refoulées peuvent faire à nouveau surface et créer des crises de larmes, une déprime passagère, etc. Les causes en sont multiples : l’évacuation des toxines et des mémoires accumulées dans les cellules ; la libération vis-à-vis de la nourriture, de la peur de manquer ; l’interruption de nos schémas d’addiction (suralimentation, alcool, tabac…) ; la récupération inhabituelle de beaucoup de temps (ouverture de nouveaux horizons, résolution de problèmes, recul par rapport aux problèmes quotidiens, pause régénératrice…) ; la sensibilité accrue des sens affutés par le jeûne.